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ven. 17 mai

"DIVIT" OTTOMAN DU RÈGNE D'AHMED III (1703-1730) PLUMIER DE VOYAGE en argent partiellement doré, finement niellé et ciselé, composé de trois longs étuis à stylet tubulaires facettés superposés, disposés entre des panneaux ajourés anciennement dorés, terminés par des bouchons en forme de dôme retenus par des chaînettes. L'encrier, de forme octogonale, à paroi bulbeuse ornée de réserves polylobées animées de tiges florales sur fond niellé de rinceaux. Frises du haut et du bas à décor de guirlandes florales. Le poinçon tughra de la période d'Ahmed III (1703-1730) et "chechné" ornent la base de l'encrier. (Un capuchon manquant, petites déformations, usure de la dorure). Turquie, Empire ottoman, règne d'Ahmed III (1703-1730). A PARCEL GILT AND NIELLO SILVER OTTOMAN SCRIBE'S TRAVELLING PEN-BOX AND INKWELL (DIVIT), WITH TUGHRA OF SULTAN AHMED III, FIRST HALF OF 18TH CENTURY. POIDS BRUT. 223 g. - LONG. 23 CM (9 1/16 IN.) NOTE - Pour un objet similaire voir le divit conservé au "The Walters Museum" sous le n° 57.627, acquis par Henry Walters, Baltimore et donné par legs au musée en 1931. - Le rôle central de l’écriture dans les sociétés islamiques a fait de la calligraphie la forme d’art visuel la plus importante. Les étuis à stylos portables (divit) étaient fabriqués avec le plus grand soin et devenaient eux-mêmes des objets d'art. Les exemples provenant des terres ottomanes sont caractérisés par des embouts prononcés avec un encrier et un bras tubulaire qui retenait les plumes. Ces pièces étaient souvent articulées et comportaient une boucle métallique pour être attachées à une ceinture. Le yatate et le divit ont élevé les étuis à stylos au rang d'œuvres d'art portables. Cet objet porte le tughra d'Ahmad III (r. 1703-1730).

Estim. 1 500 - 2 500 EUR

ven. 17 mai

BAHRAM GUR ET SHANGUL SHAH S’EMBRASSANT RARE PAGE D’UN SHAH-NAMEH MOGHOL DE LA PÉRIODE D’AKBAR, SIGNÉE MUHAMMAD PANDIT Gouache et or sur papier, page de manuscrit d’un Shâhnâmeh de Ferdowsi, texte sur 4 colonnes de 25 lignes par page à l’encre noire en écriture nasta’liq et titre en rouge indiquant : "L’arrivée de Shangul sur les terres d’Iran". La peinture représente les deux souverains s’enlaçant, et s’inscrit dans le texte. Signée sous la marge "Muhammad Pandit". Numéro "32" inscrit en arabe dans la marge à droite. (Page pliée dans le cadre, petites déchirures de papier au niveau de l’encadrement, petites usures et petites taches). Encadrée sous verre. Inde Moghole, vers 1600. A SIGNED MUHAMMAD PANDIT MOGHUL, INDIAN MINIATURE PAINTING FROM THE SHAHNAMEH, CIRCA 1600. DIM. (PAGE) 37 X 24 CM (14 9/16 X 9 7/16 IN.) - DIM. (SURFACE ÉCRITE) 24 X 13 CM (9 7/16 X 5 1/8 IN.) DIM. (PEINTURE) 10,4 x 13 CM (4 1/16 X 5 1/8 IN.) NOTE La peinture est signée dans la marge "Muhammad Pandit". Cet artiste est l’un des quarante artistes ayant œuvré au Baburnama, le célèbre album commandité par l’empereur Akbar (r.1556-1605) pour célébrer son grand-père, l’empereur Babur (r. 1526-1530), illustré vers 1598-1600 et conservé au National Museum de New Delhi (n° inv. 50.326) (Som Prakash Verma, The illustrated Baburnama, Routledge Éditions, 2016, p. 8, NOTE 2). Dans ce manuscrit, Muhammad Pandit a illustré la rencontre de Babur et sa grand-mère Aisan-daulat Begam (ibid., p. 59, pl. 10, fol. 24a). C’est un peintre originaire du Cachemire, comme plusieurs autres artistes sous le règne d’Akbar, reconnaissables par le suffixe Kashmiri attaché à leur nom (ibid., NOTE 6, p. 269). Bien qu’il existe plusieurs manuscrits moghols sub-impériaux de la première moitié du XVIIe siècle, dont quelques exemples de Shah-name, il est extrêmement rare de trouver des manuscrits moghols du Shah-name illustrés par des artistes impériaux sous le règne d’Akbar. La scène de la rencontre entre les souverains Shangul et Bahram Gur est aussi illustrée dans d’autres Shahnama, par exemple dans une copie datée 1548 et conservée à la Chester Beatty Library (Per 214, vol. 1, page 289v). La peinture est numérotée "32" dans la marge, ce qui correspond à sa position à l’intérieur du manuscrit d’origine.

Estim. 1 500 - 2 500 EUR

ven. 17 mai

IRAN SAFAVIDE, VERS 1520 LE SULTAN MAS’UD ACCOMPAGNÉ D’UN TURKMÈNE Page de manuscrit sur papier d’un Majalis al-‘Ushshaq de Gazurgahi, 15 lignes par page à l'encre au revers. Gouache polychrome et or, représentant le sultan seljoukide Mas’ud à la chasse, tenant son faucon au bras, accompagné de sa cour et d’un jeune homme turkmène monté sur un cheval noir, sous un ciel doré (usures, déchirures, petites taches, trous de vers) Iran safavide, vers 1520. A SAFAVID MINIATURE PAINTING ON PAPER, DIM. (VUE) 19 X 11,5 CM (7 1/2 X 4 1/2 IN.) DIM (PAGE) 21,5 X 13,5 CM (8 7/16 X 5 5/16 IN.) DIM. (PEINTURE) 13,5 X 8 CM (5 5/16 X 3 1/8 IN.) Le texte Majalis al-'Ushshaq d’où provient cette page de manuscrit est un recueil de biographies de Soufis écrit par Gazurgahi (Gâzorgâhî), achevée en 909 H./ 1503-04. L’auteur, né en 874 H./1469-70, bien que non Soufi lui-même, était attiré par le mysticisme. Vers 904 H./1498, le sultan timouride le nomma Sheikh du sanctuaire ‘Abd-Allah Ansari à Gazorgah près de Hérat. C’est à cette époque qu’il acheva son œuvre Majalis al-'Ushshaq (Majāles al-ʿoššāq). La plupart des copies de cette œuvre sont plus tardives et ont été réalisées à Shiraz dans la seconde moitié du XVIe, vers 1575. L’exemplaire d’où provient cette page est donc une rare copie très ancienne exécutée rapidement après sa rédaction. La sultan Mas’ûd 1er (r. 1116-1156) est le troisième fils de Kiliç Arslan 1er, sultan Seljoukide de Roum, dont le royaume est basé en Anatolie. Mas’ûd 1er meurt à Konya.

Estim. 300 - 500 EUR

ven. 17 mai

COMPOSITION CALLIGRAPHIQUE IRANIENNE BAHA’I, SIGNÉE ET DATÉE JUILLET 1877 à l'encre noire sur feuille de papier vergé anglais blanc filigrané Joynson et laquée. Composition zoomorphique en forme d'oiseau sur fond laqué doré contenant la Basmallah en miroir, signée Aqa Jani al-Kashani, et datée 1294 H. (1877-78). La composition est entourée de frises calligraphiées en arabe et en hébreu. La partie supérieure est une invocation pour bénir Dieu et les Douze imams, signée Muhammad al-Rahim al-Hamadani, et datée 1294H. Le texte hébreu est translitéré en persan en-dessous et précise qu’il est tiré du Livre de Jérémie, daté 1294 H. Une inscription en bas à droite, sur le papier laqué, indique "le martyrium de sa Sainteté le Sayyid des Martyrs (l’Imam Hosein), que la Paix soit sur lui" Iran, 1877-78. A PERSIAN BAHA’I CALLIGRAPHIC COMPOSITION IN THE SHAPE OF A BIRD, INK AND LACQUER ON PAPER, SIGNED AND DATED RAJAB 1294H./JULY 1877. DIM. 17 X 25 CM (6 11/16 X 9 13/16 IN.) NOTE Le bahaïsme, ou baha’isme, est une religion monothéiste proclamant l’unité spirituelle de l’humanité. Cette religion a été fondée en 1863 par le Persan Mirzâ Husayn-‘Ali Nûrî (1817-1892) et son nom est dérivé du surnom Bahāʾ-Allāh (en arabe "Gloire de Dieu" ou "splendeur de Dieu") donné au fondateur. Le Bahaïsme est issu d’un mouvement chiite ésotérique et mystique qui est né vers les années 1790 en Iran et qui se concentre sur les aspects métaphysiques du chiisme. Les membres de cette communauté religieuse internationale se décrivent comme les adhérents d’une "religion mondiale indépendante" (wikipedia).

Estim. 500 - 700 EUR