Null FRAGMENT DE STÈLE FUNÉRAIRE EN CALCAIRE

Art égyptien, Nouvel Empire, époqu…
Description

FRAGMENT DE STÈLE FUNÉRAIRE EN CALCAIRE Art égyptien, Nouvel Empire, époque ramesside, XIXe-XXe dynastie Relief fragmentaire composé en partie gauche de deux registres superposés. Au premier, deux figures dont une femme coiffée d'une longue perruque et d'un cône à parfum, accompagnée dans le champ de l'inscription «son épouse PA-IHET». Au registre supérieur se trouve un élément de mobilier à pattes de bovidés. À droite, deux colonnes d'inscriptions hiéroglyphiques de souhaits funéraires pour le défunt. Dim. : 12 x 19 cm Provenance : Ancienne collection niçoise, acquis à la galerie Futur Antérieur, Marché Vernaison, Saint-Ouen, 1992 Galerie Chenel, Paris Collection d’un amateur Marseillais, acquis en 2021

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FRAGMENT DE STÈLE FUNÉRAIRE EN CALCAIRE Art égyptien, Nouvel Empire, époque ramesside, XIXe-XXe dynastie Relief fragmentaire composé en partie gauche de deux registres superposés. Au premier, deux figures dont une femme coiffée d'une longue perruque et d'un cône à parfum, accompagnée dans le champ de l'inscription «son épouse PA-IHET». Au registre supérieur se trouve un élément de mobilier à pattes de bovidés. À droite, deux colonnes d'inscriptions hiéroglyphiques de souhaits funéraires pour le défunt. Dim. : 12 x 19 cm Provenance : Ancienne collection niçoise, acquis à la galerie Futur Antérieur, Marché Vernaison, Saint-Ouen, 1992 Galerie Chenel, Paris Collection d’un amateur Marseillais, acquis en 2021

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Buste féminin en calcaire égyptien. Copte, IIIe-VIe siècle après J.-C. Modelé en demi-rond sur un fond plat en buste de femme à l'expression sévère, vêtue d'une tunique soulignant la forme arrondie de la poitrine et d'un manteau porté sur les épaules et descendant jusqu'aux bras ; collier perlé sur la poitrine et couvre-chef détaillé ; importants restes de polychromie (rouge, noir et traces de bleu) sur le visage, les vêtements et les cheveux ; monté sur un présentoir fait sur mesure. Cf. stèle de femmes nobles d'Oxyrincus, au MFA de Boston, numéro d'accession 1972.875 ; au Brooklyn Museum, numéro d'accession 70.132 ; au Harvard Art Museum, numéro 1977.197 ; aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, E.08239 ; voir aussi Schneider, H.D., "Four Romano-Egyptian Tomb-Reliefs from el Behnasa, Egypt" in Bulletin Antieke Beschaving : Annual Papers on Classical Archaeology, 50, 1975, pp.9-12, planches 12-16, pour une série de stèles funéraires du même style. 6,77 kg, 27 x 19,5 cm. De la collection de Nicolas Koutoulakis, Paris-Genève, 1967. Ex Barbier-Mueller, Genève, Suisse. avec Boisgirad, Arts D'Orient, 16 novembre 2007, no.88. Acquis sur le marché de l'art français en 2007. Collection privée européenne. Accompagné d'un rapport académique du Dr Raffaele D'Amato. Accompagné de copies des pages du catalogue Boisgirad, Arts D'Orient. Ce lot a fait l'objet d'une vérification dans la base de données d'Interpol sur les œuvres d'art volées et est accompagné d'un certificat de recherche portant le numéro 12065-218189. La base, le dos et les côtés sont plats et grossièrement taillés : il est possible qu'elle ait servi de stèle funéraire, peut-être placée comme " couvercle " d'une niche ou d'un loculus. Les stèles et statues égyptiennes trouvées sur le site d'Oxyrhynchos (aujourd'hui Benhasa) fournissent les meilleurs parallèles pour le style qui caractérise cette image. Il s'agit le plus souvent d'œuvres funéraires représentant des hommes, des femmes ou des enfants (stèles en très haut-relief et statues) qui sont encore peu connues - et dont la chronologie même est sujette à discussion : l'opinion actuelle penche pour une datation plus ancienne, entre le IIIe et le IVe siècle de notre ère, plutôt que pour la période copte qui était auparavant privilégiée. En effet, ces figures, dépourvues des attributs liés à l'iconographie chrétienne, tiennent ou portent généralement des objets liés aux cultes classiques (ex. Isis). Malgré une certaine naïveté de l'œuvre, typique des sculptures égyptiennes de cette région, la femme représentée sur cette stèle appartenait certainement à la haute noblesse contemporaine, comme en témoignent la richesse de ses vêtements bien plissés et l'abondance de sa parure, composée d'un grand collier à deux rangs de perles et de quelques broches ; de même, la coiffure, organisée en petites boucles et en mèches en spirale, est digne d'un personnage de haut rang. (Pour ce lot spécifique, la TVA à l'importation de 5% est applicable sur le prix d'adjudication) [Une vidéo de ce lot est disponible sur le site de Timeline Auctions].